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EARLY SPRING HORSES

Described as "creators of a slow and majestic pop", Early Spring Horses venture into dreamlike minimalist folk while pushing the boundaries of the genre and conjuring up ambient soundscapes.

Founding member, Vincent Stockholm, was born in Älvdalen in the county of Dalarna, Sweden, but spent his childhood in France, in a large family home hidden away in the Bourgogne countryside. 

When he was 7, his parents gave him a tape recorder which he used to capture birdsong, the wind rustling through the leaves, the sound of the river, and the cracking of branches under his feet as he wandered around gathering the noises of the fauna and flora. The young Vincent suffered from nightmares which kept him from sleeping until he was 13. To occupy himself during those long dark hours, he would absorb himself in the noises of the night: the tick-tock of the grandfather clock, the wind whistling through the shutters, and the cries of animals; "I closed my eyes and listened. The world sounds different at night and I invented gothic stories which I told my parents in the morning."

Vincent's career started with him working on a handful of remixes including the noteworthy "Reaching Through to the Other Side" by Sufjan Steven's muse; My Brightest Diamond.

He met harpist Arthur Wilmotte while working on his last project "This is Alaska" alongside vocalist Annabeth McNamara. When McNamara chose to return to Virginia to continue her career, Stockholm and Wilmotte decided to continue the adventure together.

Their first album "What the wood whispers to itself" was released in November 2016 and received positive reviews in Les Inrockuptibles and Froggy's Delight in France, Westzeit in Germany, Muzine in Holland, and Noise Mag in the U.S. 

“The Northern Blot” has had over 460,000 plays on Soundcloud and regular radio play on Dutch, Spanish, and French national stations. The duo was joined by contemporary musician and double-bassist Ingrid Obled in 2019 for their new album “Freediver”.

www.earlyspringhorses.com

French Press :

Une musique directement venue du froid.

“En marge des frivolités et des paillettes, il a toujours existé en Grande-Bretagne, de Blue Nile à James Blake, de David Sylvian à Bat For Lashes, une pop plus adulte, contemplative. Venu de Suède, Vincent Stockholm, l’âme esseulée et écorchée de ce faux groupe, appartient à l’évidence à cette famille qui ignore tout des urgences mais rien des tensions.

Car elle a beau simuler la quiétude, cette musique lente, complexe, égrenée, joue au contraire avec les nerfs, avec le bien-être, sans cesse menacée, malmenée par des trous noirs, des accidents, des ombres furtives dans le décor (imaginez Danny Elfman chanté par Jay-Jay Johanson). Le label d’Early Spring Horses s’appelle Send the Wood. Que l’on pourrait traduire par “Envoie du bois”. Ce qui rassure : même dans les tréfonds, aux frontières du silence, Vincent Stockholm a de l’humour. Mais tellement noir qu’on ne peut pas le voir.”

Les Inrocks

"La beauté absolue existe, elle est souvent à quelques pas de nous. Seulement notre regard n'est habilité à l'apercevoir, il faut beaucoup de patience, d'abnégation et de persévérance pour que la vision s'accommode et que du fond de la torpeur et de notre lassitude, se révèle ce petit quelque chose précieux que ne peuvent être que les moments de fragilité pleinement assumés. Freediver, second album d'Early Spring Horses relève de cette expérience-là, rare comme un partage total, comme une confession sans fard. Derrière cet alias se cache le compositeur Vincent Stockholm qui dans un monde idéal serait sans aucun doute dans le panthéon des songwriters. A travers ses complaintes faites de lignes de guitare limpides comme échappés d'un disque de Nick Drake ou de Vashti Bunyan, il chante le mal-être avec cette élégance que seule la vraie pudeur sait habiter. Le disque est en permanence tiraillé entre des attirances antagonistes, parfois contraires, s'immisçant ici dans le folk, là dans la dissonance feutrée du slowcore. C'est un peu comme si Vincent Stockholm cherchait à sculpter un golem à son image, une espèce d'erreur de la nature à deux têtes comme la traduction organique de sa double-origine, lui qui est né Älvdalen dans le comté de Dalarna, en Suède mais qui a grandi dans la campagne bourguignonne. C'est comme si de cette double-culture était née comme une forme de dissociation, de malaise qui constitue toute l'originalité et l'étrangeté de la musique d'Early Spring Horses. Pourtant, à la première écoute, la Pop lente et soyeuse de Vincent Stockholm sait se faire accueillante, empathique. Ce n'est qu'en scrutant plus avant que les détails font jour et que la dynamique à fleur de peau du disque apparaît. Il suffit d'écouter en ouverture la miniature Cain pour prendre conscience du territoire énigmatique dans lequel nous nous apprêtons à pénétrer. Le spectre de Mark Hollis n'est jamais loin, l'ombre du Benoit Burello des premiers Bed rampe dans les arrière-salles. Early Spring Horses décrit à travers ces huit titres cette forme d'état second que connaissent les plongeurs de haute-mer, ce vertige des profondeurs, cette narcose pareille à une chute au plus profond de soi, au coeur de nous-mêmes. Vincent Stockholm décrit toute l’intensité du vide qui nous habite, toute l'amertume qui nous submerge parfois et c'est très beau, d'une pureté à la chair et à l'os".

- Grégory Bodenes "Magic RPM"

On suit depuis ses débuts les projets de Vincent Stockholm et en particulier Early Spring Horses. on entend dans sa musique les émotions que l’on chérit depuis longtemps chez Sebastien Schuller, David Sylvian ou Sigur Ros. Une musique du murmure, de la suggestion, délicieusement énigmatique et sibylline. Honey, ce nouveau single, reprend à peu de choses près là où Vincent Stockholm nous avait laissé après l’écoute de What The Wood Whispers To Itselfsoit l’assurance d’un frisson.

Edité sur son propre label Victorialand Records (clin d’œil à la bande à Liz Frazer), Early Spring Horses est entré en décembre 2018 en studio pour l’enregistrement de, Narcosia, le second album, cette fois-ci accompagné  de Enrico Tiberi (Nrec) producteur basé à Berlin, formé par Tchad Blake, producteur iconique de Tom Waits, Arctic Monkeys, American Music Club ou encore Peter Gabriel.

Pour ce disque, ils se sont isolés dans le studio d’enregistrement The Famous Gold Watch qui est installé dans les sous-sols désaffectés d’anciens bâtiments de la Stasi, forcément ces murs qui ont une mémoire ont laissé quelques traces dans les compositions et le résultat final.

https://www.benzinemag.net

"J'ai commencé à écrire de la musique en m'imaginant gourou de la folk, racontant des histoires de fantômes et d'amour perdu mais j'avais des obsessions musicales, Michael Nyman et d'autres compositeurs minimalistes comme Glass ou Riley, John Cage est venu un peu plus tard. Il y avait aussi le land art qui me revenait en boucle sans en comprendre véritablement les raisons comme une image subliminale, et je me suis mis à collectionner frénétiquement des photographies des formes et des architectures extraordinaires de Michael Heizer, comme "complex city" sans les comprendre. Je ne suis pas un spécialiste, juste ressentir les vibrations des formes et les laisser m'emporter.

Extrait interview avec Froggy’s Delight

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